Historiquement intégrées dans des structures verticales oligopolistiques et fortement hiérarchisées, les industries culturelles font face à un changement de paradigme qui voit leur économie s’organiser de manière beaucoup plus horizontale et en réseau. Le périmètre des métiers et le champ des compétences s’élargit (360°) ; les relations contractuelles entre acteurs de la chaîne de valeur évoluent ; et l’auto-production se professionnalise, en amorçage de carrière ou de projet. Le projet artistique devient plus collaboratif, et s’inscrit de moins en moins dans une relation de subordination de l’artiste.
http://www.proscenium.fr/mutations-du-travail-et-du-statut-de-lartiste-a-lheure-du-numerique/