Ce résumé de la réalisation d’un disque permet d’aborder le cheminement d’une autoproduction, le fonctionnement d’un label et des diverses relations qui régissent les acteurs de cette production.
La réalisation d’un disque peut se réduire à trois étapes distinctes : la production, l’édition phonographique [1](incluant la fabrication), et la distribution. Des contrats particuliers et des engagements financiers spécifiques correspondent à chacune de ces étapes. Les maisons de disques peuvent produire et éditer (pour certaines, distribuer) et, dans ce cas, l’artiste ou le groupe signera un contrat d’enregistrement dit « exclusif ». Elles peuvent uniquement éditer : le producteur (qui peut être une structure adossée à un artiste ou à un groupe) produira la bande mère ou master et signera un contrat dit « de licence » avec la maison de disques qui prendra en charge la fabrication, la promotion et la distribution. Elle distribuera soit elle-même, soit par le biais du distributeur avec lequel elle a passé contrat. Enfin une structure de production, artiste ou groupe, peut décider de supporter aussi les frais de fabrication et de promotion et signera un contrat de distribution avec une société qualifiée. Ce cas relève alors de l’autoproduction. La conduite d’un projet de disque nécessite donc que l’on ait défini au préalable l’objectif de l’artiste ou du groupe et que l’on ait mesuré les implications, notamment financières, qui résulteront du choix de cet objectif.
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